Par lettre en date du 23 juin 2025, la mairie de Saint-Nazaire a informé le Délégué Général de l'Association des Villes Marraines qu'elle entendait mettre un terme à son parrainage militaire pour «raisons économiques».
Dans un article de presse daté du 5 novembre 2025, sous la signature de son journaliste, Monsieur Vincent GROIZELEAU, le Magazine Mer et Marine semble remettre en cause les modalités de dévolution par l'autorité militaire des parrainages des unités opérationnelles de la Marine nationale, qui, au demeurant, sont en vigueur pour l'ensemble des forces armées.
L'Association des Villes Marraines des forces armées rappelle que ces liens de parrainage militaire doivent être d'autant plus forts et soutenus que l'unité-filleule est éloignée de sa collectivité marraine. Ce credo a prévalu pour les parrainages militaires de la Marine nationale depuis qu'ils existent, ainsi d'ailleurs que pour les trois autres composantes des forces armées.
Une controverse critique sur l'éloignement de Toulon, port-base du B.S.A.M. «Loire», par rapport à Saint-Nazaire en Loire-Atlantique n'est donc pas recevable, d'autant plus que le nombre de demandes de parrainages militaires par les collectvités territoriales est de loin plus important que le nombre d'unités opérationnelles disponibles ! À cet égard, il faut reconnaître que, malgré la difficulté de l'exercice, l'État-major de la Marine, tout comme les trois autres composantes des forces armées, se donne beaucoup de mal pour satisfaire le plus grand nombre de candidatures.
Dans l'instruction des demandes, l'Association des Villes Marraines des forces armées doit se porter garante auprès de l'autorité militaire de la pleine et entière motivation des élus, dont la stricte unanimité est requise lors de la délibération de leur assemblée territoriale, et du respect des procédures en vigueur. Elle n'intervient pas dans le choix des binômes de parrainages militaires qui sont du seul ressort exclusif des États-majors ! Les municipalités candidates ne sont pas sans le savoir !
